This article represents a contribution to the discourse on women, slavery and reparation. After rehearsing the conditions of enslavement that gave rise to re- sistance to slavery, as justification for the call for redress for a crime against hu- manity, it then uses the revelations in the Claims for Compensation that were filed for enslaved Africans to demonstrate that women were beneficiaries of the system of enslavement and shared in its financial gains at the moment of Emancipation. The article serves both as the evidentiary basis of women’s involvement in, and profit from, African misery, and as the rationale for an appeal for women of con- science to become more active in the reparation movement.
Cet article représente une contribution au discours sur les femmes, l’esclavage et la réparation. Après avoir répété les conditions de l’esclavage qui ont provoqué la résistance à l’esclavage, comme justification de l’appel à réparation pour un crime contre l’humanité, il utilise ensuite les révélations dans les demandes d’indemnisation qui ont été déposées pour les esclaves africains pour démontrer que les femmes étaient bénéficiaires du système d’asservissement et ont partagé ses gains financiers au moment de l’émancipation. L’article sert à la fois de fondement probant à l’implication des femmes dans la misère africaine et à en tirer profit, et de justification à l’appel des femmes de conscience à devenir plus actives dans le mouvement de réparation.
Este artículo representa una contribución al discurso sobre la mujer, la esclavitud y la reparación. Después de ensayar las condiciones de esclavitud que dieron lugar a la resistencia a la esclavitud, como justificación de la solicitud de reparación por un crimen contra la humanidad, luego utiliza las revelaciones en las Reclamaciones de indemnización que se presentaron para los africanos esclavizados para demostrar que las mujeres fueron beneficiarias del sistema de esclavitud y compartieron en sus ganancias financieras en el momento de la emancipación. El artículo sirve tanto como la base probatoria de la participación de las mujeres en la miseria africana y su beneficio, y como la justificación de un llamamiento para que las mujeres de conciencia se vuelvan más activas en el movimiento de reparación.