The article argues that the ethnic security dilemmas (ESDs) form
the basis for a political economy channel of the natural resource curse. Strategic
 uncertainty of voters and joy of destruction (envy) of leaders underpin the ESDs:
most voters vote pro-ethnically, and leaders of one political party find strategies to
undermine the other. Control of government for the purpose of allocating resource
rents to favoured constituencies is the prize. This view is supported by a survey of
Guyanese historical political and economic contests. The dilemmas or social paradox
emerge because leaders and voters understand the importance of cooperation, but
both sides are unable to craft the constitutional-institutional structure necessary
for circumventing the resource curse. If the ESDs are not managed carefully, the
envisaged optimistic scenarios—such as the “Dubai” of South America—could
be diminished by two political economy equilibria: (a) a state of undemocratic
consolidation and (b) inequality persistence.
 
L’article soutient que les dilemmes de sécurité ethnique (DSE) constituent la base d’un canal d’économie politique de la malédiction des ressources naturelles. L’incertitude stratégique des électeurs et la joie de la destruction (l’envie) des dirigeants sous-tendent les DSE: la plupart des électeurs votent en faveur de l’ethnie, et les dirigeants d’un parti politique trouvent des stratégies pour discréditer l’autre. Le contrôle du gouvernement dans le but d’allouer des rentes de ressources aux électeurs favorisés est le prix à payer. Ce point de vue est étayé par une étude des concours politiques et économiques historiques de la Guyane. Les dilemmes ou le paradoxe social émergent parce que les dirigeants et les électeurs comprennent l’importance de la coopération, mais les deux parties sont incapables d’élaborer la structure constitutionnelle-institutionnelle nécessaire pour contourner la malédiction des ressources. Si les DSE ne sont pas gérés avec soin, les scénarios optimistes envisagés—comme le “Dubaï” d’Amérique du Sud—pourraient être réduits à deux équilibres d’économie politique: (a) un état de consolidation non démocratique et (b) la persistance des inégalités.
 
El artículo argumenta que los dilemas de seguridad étnica (DSE) forman la base de un canal de economía política para la maldición de los recursos naturales. La incertidumbre estratégica de los votantes y la alegría de la destrucción (envidia) de los líderes sustentan las DSE: la mayoría de los votantes votan pro-étnicamente, y los líderes de un partido político encuentran estrategias para socavar al otro partido. El control del gobierno con el propósito de asignar rentas de recursos a las circunscripciones favorecidas es el premio. Este punto de vista está respaldado por un estudio de las contiendas políticas y económicas históricas de Guyana. Los dilemas o paradojas sociales surgen porque si bien tanto los líderes como los votantes entienden la importancia de la cooperación, ambos son incapaces de elaborar la estructura constitucional-institucional necesaria para eludir la maldición de los recursos. Si los DSE no se manejan con cuidado, los escenarios optimistas previstos—como es el caso del “Dubai” de América del Sur—podrían verse menguados por dos equilibrios de economía política: (a) un estado de consolidación no democrático y (b) la persistencia de la desigualdad.